Le nouvel extrait Cap-Lumière sera disponible sur les plateformes de streaming très prochainement.
Écouter l’extrait :
Paroles : Jean-Marie Brideau, Traditionnel
(Chansons d’Acadie volume)
Musique : Jean-Marie Brideau, Eric Haché
C’est le père capucin, un beau vendredi saint
Qui s’en va à l’église, et qui fait à sa guise
Y rencontre un passant, lui dit en l’invitant
Entre vite icitte d’dans, entre vite mon enfant
Le vendredi saint, faut pas croire un Capucin
Parce que ses idées, c’est de n’pas s’faire déranger (bis)
Il fut un temps où les curés avec fureur chassaient le diable
Ils défendaient la vanité ainsi que les excès de table
Mais a-t-on jamais vu, quoi que modeste et sage
Un si gros cu, un si gros cu,
Un si gros curé du village (bis)
Il n’y avait point de juges de paix dans les querelles et les chicanes
Et l’on réglait tous les forfaits à l’abri de cette soutane
Les vainqueurs et les vaincus font trêve à leur tapage
À l’arrêt du cu, à l’arrêt du cu,
À l’arrêt du curé du village (bis)
Il avait fait percer un trou dans la porte du presbytère
Les passants déposaient un sou afin d’alléger leur misère
Un jour un inconnu mit sa main en passant
Pour pické le cu, pour pické le cu,
Pour pické le curé du village (bis)
Or il arriva qu’il mourût; au seigneur il rendit son âme
Comme il avait fort bien vécu, on le prenait pour un saint homme
Les dames sont venues, en grand pèlerinage
Pour bêcké le cu, pour bêcké le cu,
Pour bêcké le curé du village (bis)
Et le père capucin, qui finit son sermon
Ramasse le pain pour la bénédiction
Passant la communion devant une belle dame
Ne lui dit pas corps du Christ mais bien christ de beau corps
Le vendredi saint, faut pas croire un capucin
Parce que ses idées, c’est de n’pas s’faire déranger (bis)
Pis dérangez moi pas!